Certes la coopération technologique entre les deux pays a continué son chemin après la nationalisation en 1971, mais n'a jamais été aussi significative pour l'Algérie. La diversification des sources technologiques opérée à l'époque, a permis d'avoir une certaine autonomie de mouvement. La formation des cadres et techniciens s'est faite massivement au lendemain de l'indépendance et ce n'est sûrement pas avant. Pour preuve, le plus grand pôle de formation (INH et IAP)dans ce domaine a été construit à Boumerdes (rocher noire)dans les 1960 dans le cadre d'une coopération avec les russes pour INH, les américains, les allemands et à moindre degré les français pour IAP. Pour résumer, la formation des cadres et techniciens de Sonatrach est d'une tradition culturelle beaucoup plus anglo américaine que française. Enfin, et pour terminer, l'histoire mémorielle entre les deux pays ne peut être apaisée que si ceux qui sont les fondateurs des droits de l'homme, de la notion de souveraineté des peuples et d'indépendance puissent un jour l'appliquer.