Pour l'occidental moyen, le problème est avant tout moral : se contenter de ce dont il dispose et ne pas imposer son matérialisme conquérant au reste du monde.
En matière de confort, je me contente de celui dont j'ai disposé enfant dans la france des années 60, chez des parents ayant leur salaire comme seule source de revenu. Nous avons donc été conduits comme beaucoup dans le processus de la "frustration jamais assouvie par la consommation" orchestrée par le marketing et la réclame .
J'ai d'abord marché dans cette combine, mais dès mes 25 ans, après avoir lu "le droit à la paresse" j'ai été exclu du "marché de la ressource humaine" pour "insubordination"
J'ai donc choisi la voie de la sobriété qui pour moi est celle du réalisme et de la liberté.
Ayant choisi de ne pas faire naître d'autres proies pour le dit marché , je n'utilise pas la totalité d'un revenu de smicard, ce qui me permet de ne pas obéir à ses oukases et m'a permis d'accumuler un certain pactole qui ne me sert à rien à part affirmer en connaissance de cause que "l'argent ne fait pas mon bonheur mais ne l'empêche pas non plus". Je regarde donc avec un sourire moqueur les projets foireux qui semblent intéresser mes ex collègues ingénieurs. :))
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Laurent
