Hervé

Il faut je crois examiner cela à la lumière de la conjoncture actuelle et du conflit Ukrainien.

La France est dans une situation difficile: on a fermé la plupart des centrales à charbon, l'industrie nucléaire dont l'expansion a été abandonnée depuis longtemps (et cible d'attaques de toutes part) est en pertes de vitesse alors que le gaz reste encore une source importante pour les applications de chaleur.
De plus, la mode actuelle est aux ENRi qui sont trés consommatrices de gaz pour compenser leur instabilité.
La demande va donc croitre.

Parallèlement à cela, en plus de la menace qui pèse sur la perte de l'approvisionnement Russe qui mécaniquement va faire monter les prix marché, et les principaux lobbies écolos andi GDS vont perdre leurs financements venant de Russie. Enfin la crise économique qui s'annonce va renchérir le cout des importations, réduisant d'autant nos capacités d'achat de combustibles à l'étranger.

En l'état, je crois qu'on n'en est plus à discuter sur le plat que l'on préfère: quand il n'y a plus rien, on mange ce qu'on trouve. A moins d'un revirement des relations avec la Russie (qui reste encore possible si on se retire du conflit), il n'y aura bientôt que deux possibilités:
- soit les GDS ne sont pas exploitables et ça va être compliqué
- soit ils le sont et dans ce cas, il est peu probable qu'on s'en prive longtemps.

Il est donc plus qu'urgent de débloquer les possibilités de recherche et de commencer les forages.

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