Kris

Bonjour,

La proposition 3 eme semble intéressante à commenter mais comme la 2, elle risque d’être inefficace. Les opérateurs de marché savent très bien prévoir quel sera le prix de marché le lendemain, ou disons le cout marginal de la dernière centrale appelé. En prenant une petite marge, ils peuvent proposer un prix légèrement inférieur à ce prix pour toute leur offre qu'ils veulent voir appeler. En pay as bid, cela permet aux opérateurs d'avoir des revenus comparable à la solution actuelle (prix de la dernière centrale appelée). Avec la solution 3, on arrive au même résultat.

En Novembre 2021, la France à proposé une solution de stabilisation des prix pour les consommateurs en transférant les bénéfices "exceptionnels" des producteurs vers les fournisseurs. Je n'ai pas vu d'analyse de cette proposition. Il me semble qu'elle ne présente de l’intérêt (mais n'est pas la panacée) que dans le cas ou l'environnement concurrentiel n'est pas stabilisé. On sait depuis la crise Enron en Californie que les opérateurs ont intérêt à équilibrer leur portefeuille de production et de consommation. Ce n'est pas le cas en France car le parc nucléaire n'est pas à vendre. Avec l'ARENH, c'est la production qui est vendue. Il vaudrait mieux que ce soit les actions du producteur nucléaire qui soient vendues, éventuellement avec des conditions privilégiées pour les fournisseurs.

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