(©EnBW, source BEE)
Le terme « PPA » (pour « power purchase agreement » en anglais) désigne un contrat de vente « directe »(1) d’électricité entre un producteur d’électricité et un consommateur (entreprise, collectivité, etc.) durant une durée déterminée (généralement de 5 à 20 ans). Cette vente « de gré à gré » concerne principalement des installations renouvelables.
Les « PPA » sont « à même de contribuer au développement de nouvelles capacités d’énergies renouvelables, en parallèle des projets soutenus par l’Etat, sans exposition supplémentaire du budget de l’État au risque de marché », souligne la Commission de régulation de l’énergie (CRE)(2). Pour les acheteurs, ces contrats permettent de garantir leur approvisionnement à un prix donné (en pouvant éventuellement attester de l’origine renouvelable de l’électricité achetée).
Une distinction est parfois réalisée entre les PPA « sur site » (lorsque l’acheteur se trouve sur le site de production) et les PPA « hors site » (le parc Océanopolis de Brest a par exemple conclu un PPA avec le parc solaire de Fanjeau dans le sud de la France)(3).
Fréquemment utilisés en Amérique du Nord, les « PPA » se développent en France depuis 2019 selon la CRE, « mais à un rythme qui apparaît faible par rapport à d’autres pays européens » : selon une étude commandée par la Commission de régulation de l’énergie à l’agence E-CUBE(4), à fin septembre 2021, 13,7 GW de capacités avaient été « contractées sous PPA » en Espagne contre 6,1 GW au Royaume-Uni, 5,5 GW en Suède et seulement 0,7 GW en France.