Chaîne d’isolateurs sur des lignes électriques (©EDF-Bruno Conty)
Le réseau électrique français se compose de près de 1,4 million de kilomètres de lignes électriques, la majorité d’entre elles étant aériennes. La façon la plus aisée de distinguer ces différentes lignes est d’observer leurs supports et le nombre d’isolateurs qui changent en fonction de la tension du courant transporté.
On distingue schématiquement :
- les lignes à très haute tension (400 000 V et 225 000 V) et à haute tension (principalement 63 000 V) qui acheminent l’électricité des grandes unités de production jusqu’à des transformateurs. Gérées par l’opérateur RTE, elles sont soutenues par des pylônes dont la forme et la largeur varient en fonction de l’environnement. Ces pylônes en acier sont souvent en « treillis » (assemblage formant une triangulation)(1). Généralement, plus la tension de la ligne est élevée, plus les pylônes sont hauts. Un pylône soutenant une ligne de 400 000 V peut atteindre 90 m de haut ;
- les lignes à moyenne tension et basse tension (entre 20 000 et 230 V) qui acheminent l’électricité depuis des transformateurs jusqu’aux consommateurs finaux. Principalement gérées par l’opérateur ERDF, elles sont soutenues par des poteaux électriques généralement en bois ou en béton. Ceux-ci ne mesurent que 10 à 14 m de haut.
Le courant est transporté au sein de câbles qui forment des « conducteurs électriques ». Ils sont nus (non isolés) pour en limiter le poids et sont accrochés aux pylônes ou aux poteaux via des chaînes d’isolateurs. Les isolateurs sont généralement des galettes en verre ou en porcelaine. On en dénombre jusqu’à 19 par chaîne sur les lignes à très haute tension du réseau de transport et jusqu’à 3 par chaîne sur les lignes à moyenne et basse tension du réseau de distribution.
Aspect des différents pylônes électriques (©EDF)