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Le gendarme britannique de la concurrence (CMA) a validé le rachat par l'énergéticien français EDF des turbines nucléaires de General Electric (GE), jugeant que l'opération ne nuisait pas à la concurrence dans ce secteur au Royaume-Uni, selon une décision publiée lundi.
"La CMA a conclu que l'entité fusionnée n'aurait pas la capacité de nuire à la compétitivité globale de ses concurrents dans la conception et la construction d'îlots nucléaires", indique notamment le régulateur, qui a décidé de ne pas lancer d'enquête approfondie sur le sujet.
"Une concurrence suffisante dans la fourniture d'ensembles de turbines à vapeur et d'alternateurs subsisterait après la fusion" émanant d'entreprises telles que "Doosan-Skoda, Mitsubishi Heavy Industries (MHI), Toshiba et Siemens", poursuit la CMA, qui publie lundi le texte d'une décision prise le 25 mai.
Le régulateur avait notifié les deux entreprises début avril de son enquête préliminaire.
Après de longs pourparlers, EDF était parvenu début novembre à un accord avec General Electric pour reprendre une partie de ses activités nucléaires.
Le Royaume-Uni, qui s'est engagé à atteindre la neutralité carbone en 2050, veut accélérer le développement de l'énergie nucléaire, qui ne diffuse pas de CO2 dans l'atmosphère.