- Source : ENEA Consulting
Les analyses consacrées au potentiel de développement du stockage d’énergie en France doivent permettre « d’identifier les filières technologiques les plus pertinentes d’un point de vue économique » et d’aiguiller les investissements dans ce sens. Cette étude, conjointement lancée par l’Ademe, l’ATEE, la DGIS et réalisée par Artelys, ENEA et G2Elab, vise précisément à mesurer le potentiel du domaine du stockage à l’horizon 2030.
L’étude délivre ses conclusions en prenant en compte trois scénarios prospectifs différents (les scénarios dits « Médian » et « Nouveau Mix » du bilan prévisionnel de RTE et un scénario de l’Ademe). Sur la base du scénario de l’Ademe, elle constate que « les besoins de flexibilité pour les usages électriques français ne sont pas considérablement renforcés [en 2030] par rapport à la situation actuelle ».
L’étude recommande ainsi de favoriser aujourd’hui des projets de R&D innovants pour réduire les coûts du stockage. Cette option devrait permettre de faire face à long terme à un fort développement du parc intermittent, avec des coûts de revient satisfaisants. En 2030, les seules installations rentables permettant un stockage massif d’électricité restent les STEP dont le gisement potentiel est évalué entre 1 et 1,5 GW. Le potentiel des différentes solutions de stockage de chaleur et de froid est également passé au crible.