Parc éolien dans le Xinjiang dans le nord-ouest de la Chine. (©Goldwind)
Les filières éolienne et solaire connaissent une croissance rapide dans le monde : en 2021, près de 226 GW de capacités éoliennes et solaires ont été installées dans le monde (proche du record de 236 GW en 2020) mais leurs productions restent encore faibles par rapport à celle issue de l’énergie hydraulique qui est de loin la première source d’électricité renouvelable.
En 2021, l'hydroélectricité a compté à elle seule pour 15,3% de la production mondiale d'électricité, contre respectivement 6,6% pour l'énergie éolienne et 3,7% pour l'énergie solaire (et 2,7% pour les autres filières renouvelables cumulées)(1). En d’autres termes, l’hydroélectricité a produit presque moitié plus d'électricité au niveau mondial que les filières éolienne et solaire cumulées en 2021 (mais c'était plus de 5,5 fois plus en 2012).
L'écart entre les principales filières renouvelables productrices d'électricité continue de se réduire rapidement : au 1er semestre 2022, la part de l'hydroélectricité dans le mix électrique mondial était de 15,5%, contre 8,2% pour l'éolien et 4,6% pour le solaire.
Selon le scénario principal de l'Agence internationale de l'énergie, les capacités photovoltaïques installées dans le monde pourraient tripler d'ici à 2027, en dépassant, en puissance cumulée, « les niveaux des capacités hydroélectriques installées en 2024 » (pour rappel, ces données de capacités installées doivent être rapportées aux facteurs de charge pour connaître in fine la production associée).
Le constat est assez similaire en France(2) où l’hydroélectricité a compté pour 12% de la production d'électricité en 2021, contre 7% pour l'éolien et 2,7% pour le solaire.