Le pouvoir calorifique de l’anthracite est approximativement deux fois meilleur que celui du lignite. (©photo)
Le terme générique « charbon » désigne un ensemble de combustibles fossiles dont la maturité et le pouvoir calorifique varient fortement. Il n’existe donc pas un mais des charbons que l’on catégorise principalement en fonction de leur taux de carbone.
Tout charbon est issu de la sédimentation de biomasse dans le sous-sol. La maturité de cette sédimentation est toutefois variable : elle peut avoir débuté il y a quelques millions d’années jusqu’à il y a plus de 300 millions d’années. Ce degré de maturité induit une sédimentation plus ou moins profonde et une composition spécifique qui détermine la qualité de chaque charbon. Par maturité croissante, on distingue :
- le lignite qui contient seulement 50 à 60% de carbone, principalement utilisé dans les centrales électriques ;
- les charbons sous-bitumineux qui contiennent 60 à 70% de carbone, principalement utilisés pour produire de l’électricité, pour des usages industriels ou dans des cimenteries ;
- les charbons bitumineux : qui contiennent entre 70% et 90% de carbone, utilisés pour des usages similaires à ceux des sous-bitumineux ou pour la production d’acier (coke) ;
- l’anthracite qui contient plus de 90% de carbone, majoritairement destiné au chauffage domestique.
Les charbons des deux catégories intermédiaires (sous-bitumineux et bitumineux) peuvent être qualifiés de houille (hard coal en anglais), le lignite étant pour sa part parfois appelé « houille brune » (brown coal en anglais). Notons que la tourbe (peat en anglais), au taux de carbone inférieur au lignite, est parfois considérée comme du charbon.