- Source : ENEA Consulting
Près de 4 millions de ménages seraient en situation de précarité énergétique en France selon l’Anah (Agence nationale d’amélioration de l’habitat). Cette notion de précarité, calculée par rapport au taux d’effort énergétique, reste toutefois encore assez imprécise. Des ménages peuvent en effet ne pas chauffer leur logement pour des motifs économiques et être considérés comme « non précaires » car leurs factures d’énergie sont limitées.
Dans cette étude, le cabinet de conseil ENEA Consulting évoque les mesures permettant de lutter contre la précarité énergétique, tant au niveau des particuliers (travaux de rénovation) que des pouvoirs publics (information et accompagnement dans ces travaux). Des dispositifs comme les tarifs sociaux et le chèque énergie visent à réduire directement la précarité énergétique mais présentent encore des limites, en particulier une absence d’incitation à diminuer sa consommation.
La question de la précarité énergétique, abordée dans les débats de la transition énergétique, se pose de façon critique dans un contexte de hausse des prix de l’énergie. L’identification des ménages les plus touchés et le financement des mesures leur permettant de sortir de cette précarité constituent des enjeux essentiels. La consommation d’énergie des logements résidentiels constitue près de 30% de la consommation d’énergie finale en France en 2012 (44,5% en incluant les bâtiments du tertiaire).