La fermeture de sa centrale thermique d’Hornaing dans le Nord a fait l'objet de nombreux débats en 2013. (©Faust Favart)
A fin 2013, le parc électrique français a une puissance installée de 128 029 MW. Cela équivaut à 794 MW de moins qu’un an auparavant. L’installation de nouvelles capacités renouvelables ne compense en effet pas la fermeture de nombreuses centrales thermiques à combustible fossile.
Chaque année, la puissance du parc électrique renouvelable augmente (+ 1 458 MW en 2013). Le rythme de cette croissance se ralentit toutefois ces dernières années (depuis 2009 pour l’éolien, depuis 2011 pour le photovoltaïque). Des unités de production renouvelables sont amenées à se substituer peu à peu à d’autres installations existantes, dans un contexte de « transition énergétique ». Le caractère intermittent des énergies éolienne et solaire exige toutefois de conserver des centrales d’appoint.
Or, certaines centrales thermiques à combustible fossile, relayées au rôle de centrales de pointe activées lors des pics de consommation, ne sont plus rentables dans ces conditions. Certaines d’entre elles ferment ou sont temporairement mises hors service. En 2013, le parc électrique français a ainsi perdu l’équivalent de 2 251 MW de capacités thermiques à combustible fossile. L’essentiel de ces fermetures concerne des centrales au charbon (- 1 573 MW) et au fioul (- 607 MW).
La puissance du parc nucléaire a pour sa part très peu évolué ces 15 dernières années. Ses 58 réacteurs répartis entre 19 centrales ont, à fin 2013, une capacité cumulée de 63 130 MW, soit presque la moitié de la puissance de l’ensemble du parc électrique français. Rappelons que chaque mégawatt a une production électrique variable selon le facteur de charge de l’unité de production.
La puissance du parc électrique français tend à augmenter mais décroît certaines années : en 1994, en 1998, en 2003, en 2005 ou encore en 2013. (©Connaissance des Énergies)