- Source : Oxford Institute for Energy Studies
En novembre 2020, la Commission européenne a présenté une stratégie visant à développer massivement l'éolien offshore dans l'UE, avec un objectif non contraignant de 300 GW cumulés au sein des différents États membres à l'horizon 2050 (et un objectif intermédiaire de 60 GW éoliens offshore en 2030)(1).
En l'état des politiques actuelles et du cadre juridique, l'UE ne pourra toutefois porter la puissance installée potentielle de son parc éolien offshore qu'à 90 GW d'ici la moitié du XXIe siècle, selon les estimations de la Commission. Cette dernière réfléchit ainsi aux moyens de faciliter ce déploiement de l'éolien en mer, en « mettant davantage de pression sur les États membres », expliquent Elin Akinci et Siddarth Iyer dans l'analyse ci-après (en anglais) publiée le 9 juin par l'Oxford Institute for Energy Studies.
Les auteurs y évoquent « les défis politiques et réglementaires » auxquels est actuellement confrontée l'industrie éolienne offshore et les moyens pour les entreprises du secteur de surmonter ces obstacles.
À fin 2021, rappelons que l'UE à 27 disposait de 15,6 GW d'éoliennes offshore (hors Royaume-Uni donc, pays ayant à lui seul un parc éolien en mer de 12,7 GW à cette date) qui ont compté pour environ 2% de sa production d'électricité durant l'année 2021(2). La France a pour sa part une éolienne flottante en service depuis 2018 et a commencé début juin 2022 à produire de l'électricité à partir du parc de Saint-Nazaire.