La stratégie de souveraineté minérale américaine : une mobilisation tous azimuts

  • Source : Ifri

« Le Moyen-Orient a son pétrole, la Chine a ses terres rares ». Cette formule attribuée au Président chinois Deng Xiaoping souligne l'importance stratégique des métaux et minerais dans la transition énergétique.

Les États-Unis, qui furent pourtant « parmi les premiers producteurs mondiaux de minerais aujourd’hui considérés comme critiques, ainsi que de terres rares [...] n’en produisent que très peu désormais », rappelle la note en anglais ci-après publiée le 31 mars par le Centre Énergie-Climat de l'Ifri.

Dans cette publication,  Emmanuel Laplane(1) présente les actions de l'administration Trump pour retrouver une « autonomie en minerais, ce qui passe par la recherche de nouveaux alliés(2) mais aussi l’innovation et la reconstruction d’un tissu industriel décrépi », impliquant des efforts tant dans le secteur minier (« Make America Mining Again ») qu'en matière de recyclage.

L'arrivée au pouvoir de Joe Biden « ne devrait immédiatement rien changer à la situation minière des États-Unis » selon Emmanuel Laplane. Le nouveau Président « a ordonné une revue en cent jours de toutes les vulnérabilités auxquelles sont confrontés les États-Unis dans différentes chaînes de valeur, y compris les batteries et certains minerais ». 

Lire l'étude :
La stratégie de souveraineté minérale américaine : une mobilisation tous azimuts
Sources / Notes
  1. Emmanuel Laplane est ingénieur-économiste dans le domaine de l'énergie et du climat.
  2. L'auteur de cette note souligne en particulier l'intérêt des Américains et Européennes à renforcer leurs échanges sur le sujet alors qu'une collaboration existe déjà historiquement entre le Joint Research Center (JRC) européen et l’US Geological Survey (USGS) dans le domaine des matières dites « critiques » (critiques : « pouvant entraîner des impacts industriels ou économiques négatifs importants liés à un approvisionnement difficile, sujet à des aléas »).

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