- Source : Ifri
« L’existence reconnue de ressources spatiales minières et énergétiques en grande quantité, au potentiel d’exploitation in situ probable sous réserve de rentabilité, soulève des questions majeures de nature notamment stratégique, juridique, économique, budgétaire, technologique et environnementale, qui s’étendent aux autres corps célestes et à l’espace extra-atmosphérique plus largement. L’accès à ces ressources pourrait pallier certaines pénuries terrestres mais aussi favoriser l’exploration de l’espace lointain par l’établissement de bases permanentes sur certains corps célestes. »
Dans la note ci-après publiée ce 30 mai par l'Ifri, Pascal Legai (1) décrit les espoirs et débats en cours liés à cet accès aux ressources minières et énergétiques spatiales. Un débat qui est « avant tout juridique », souligne l'auteur qui rappelle que l’article 2 du traité de l’espace de 1967 - qui interdit toute appropriation de l’espace extra-atmosphérique - fait en particulier « l’objet d’interprétations diverses. Certaines d’entre elles vont jusqu’à considérer que faire fondre de la glace pour obtenir de l’eau pourrait être considéré comme une appropriation ».
- Le général de division aérienne Pascal Legai est officier de renseignement de l’armée de l’air et de l’espace et conseiller spécial pour la sécurité du directeur général de l’Agence spatiale européenne.