En 2021, 7 nouveaux terminaux méthaniers ont été mis en service dans le monde selon le GIIGNL. (Source: BW Group)
En 2021, les flux de gaz naturel liquéfié (GNL) dans le monde ont augmenté de 4,5% par rapport à 2020, selon le rapport annuel du GIIGNL (Groupe international des importateurs de GNL) publié ce 5 mai(1).
La Chine, premier importateur mondial de GNL devant le Japon
En 2021, 44 pays ont importé du gaz naturel liquéfié (dont la Croatie pour la première fois) selon le GIIGNL.
La Chine est devenue le principal importateur mondial de GNL en 2021 (avec 21,3% des importations mondiales), dépassant le Japon (20,0%). L’empire du Milieu a augmenté de 15% ses importations de GNL entre 2020 et 2021 (les importations chinoises venant principalement d’Australie et du Turkménistan). L’ensemble des pays asiatiques ont compté au total pour 73% de la demande mondiale de GNL l’an dernier.
En Europe, l’Espagne et la France sont les deux principaux importateurs de GNL (avec respectivement 3,7% et 3,3% des importations mondiales de GNL en 2021).
Trois pays comptant pour près de 60% des exportations mondiales
En 2021, 19 pays ont exporté du gaz naturel liquéfié selon le GIIGNL. Trois de ces pays ont compté à eux seuls pour presque 60% des exportations mondiales de GNL : l’Australie (21,1%), le Qatar (20,7%) et les États-Unis (18,0%). Loin derrière ce trio de tête, la Russie était le 4e exportateur mondial de GNL l’an dernier (7,9%).
Selon les prévisions de l’EIA américaine, les États-Unis pourraient devenir dès 2022 le premier exportateur mondial de GNL, en augmentant de 25% leurs livraisons par rapport à 2021.
La Russie, premier fournisseur GNL de la France en 2021
La France a importé 12,34 millions de tonnes de GNL en 2021 selon le GIIGNL. Ses importations proviennent principalement de Russie (29,1% en 2021), d’Algérie (27,5%), des États-Unis (23,3%) et du Nigéria (19,5%).
Pour rappel, la France dispose de 4 terminaux méthaniers (Dunkerque, Fos Tonkin, Fos Cavaou et Montoir-de-Bretagne). Alors que l’Europe cherche à réduire sa dépendance au gaz russe, le gouvernement français a évoqué en mars 2022 un projet de terminal supplémentaire dans le port du Havre (qui avait déjà accueilli le premier terminal méthanier français - et le second au monde - en service entre 1965 et 1989).