En 2013, les énergies éolienne et photovoltaïque, principales sources de production intermittentes, ont respectivement compté pour 2,9% et 0,8% de la production totale d’électricité en France. (©EDF-Philippe Eranian)
- de ne pas toujours pouvoir fonctionner ;
- de ne pas nécessairement répondre à un besoin lorsqu’elles produisent de l’électricité.
L’impact principal de l’intermittence est de perturber l’équilibre entre l’offre et la demande. Il en résulte une plus difficile gestion du réseau électrique.
Afin de ne pas être perdue (énergie « fatale »), la production des énergies intermittentes est injectée en priorité sur le réseau. Si elle s’interrompt, d’autres unités de production dites de « back up » prennent le relais. Ces dernières doivent pouvoir être activées instantanément pour ne pas menacer l’approvisionnement électrique(1).
Le maintien de l’équilibre du réseau peut également nécessiter de stocker l’électricité excédentaire produite(2) par les unités intermittentes lorsque la demande est insuffisante. Les solutions de stockage d’électricité d’envergure restent toutefois encore limitées en dehors des STEP. Même si insuffisante, l’interconnexion entre plusieurs réseaux nationaux peut permettre d’absorber une partie de la production intermittente en la distribuant à une autre zone.
Notons que des variations importantes de prix peuvent avoir lieu sur les marchés de gros en raison des flux d’électricité excédentaire. Il en résulte parfois même des prix négatifs.
Toutes ces contraintes imposent aux gestionnaires de réseaux de développer des systèmes de gestion intelligents dits « smart grids » afin de pouvoir, entre autres, également influer sur la demande.