Quel cadre pour un partenariat énergétique et climatique Europe-Afrique gagnant-gagnant ?

  • Source : Ifri

L’Afrique subsaharienne, où près d'un quart de la population mondiale pourrait vivre en 2050 (15% actuellement), « souffre d’une marginalisation énergétique et économique », souligne Marc-Antoine Eyl-Mazzega(1) dans la note ci-après mise en ligne le 4 juillet par le Centre Energie & Climat de l'Ifri. Et la transition énergétique, « sujet central des politiques et des opinions publiques européennes, parait très en décalage avec les urgences africaines que sont le développement et l’adaptation »(2).

Cette publication vise à dresser « un état des lieux des enjeux énergétiques dans le développement de l’Afrique subsaharienne et analyser comment ces enjeux pourraient se repositionner dans le cadre plus large des relations entre l’Union européenne et les États d’Afrique subsaharienne en cours de transformation ».

Sachant que « le succès de cette nouvelle page entre l’Europe et l’Afrique subsaharienne dépendra de la capacité des Européens à réduire encore plus rapidement leurs émissions pour faire de la place à la croissance inévitable des émissions subsaharienne ».

 

Mix de consommation d'énergie primaire de l'Afrique

Lire l'étude :
Quel cadre pour un partenariat énergétique et climatique Europe-Afrique gagnant-gagnant ?
Sources / Notes
  1. Marc-Antoine Eyl-Mazzega est directeur du Centre Énergie & Climat de l'Ifri depuis septembre 2017.
  2. « La transition telle qu’envisagée en Europe n’est pas transposable à l’Afrique subsaharienne, dont les principaux défis sont l’accès à l’énergie abordable et à une cuisson propre, le développement, l’emploi des jeunes et l’adaptation au changement climatique. »

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