©Connaissance des Énergies
Ces deux notions renvoient à des étapes distinctes de la formation des gisements de pétrole et/ou de gaz naturel.
La roche-mère désigne la roche où se forment des hydrocarbures. Ceux-ci sont issus de la transformation de sédiments riches en matière organique qui se déposent généralement sur les fonds océaniques. À l’échelle des temps géologiques, les sédiments marins s’enfoncent et se solidifient tandis que la matière organique (sous l’effet de l’enfouissement et de la température géothermique) se décompose en hydrocarbures liquides et gazeux.
La roche-réservoir se définit comme une roche où des hydrocarbures s’accumulent. De densités plus faibles que l’eau, les hydrocarbures de la roche-mère migrent vers la surface à travers les strates de roches sédimentaires. Au cours de cette migration, les hydrocarbures peuvent rencontrer une couche imperméable. Ils se retrouvent piégés en dessous de ce « toit » (appelé roche-couverture), au sein d’une roche poreuse et perméable qui devient la roche-réservoir. Celle-ci est capable de concentrer de grandes quantités d’hydrocarbures, aboutissant à des gisements de pétrole et/ou de gaz.