En 2013, le transport de GNL a augmenté de 0,3% par rapport à 2012. (©infographie d'après BP)
Le transport de gaz naturel sous forme de GNL (gaz naturel liquéfié) permet de réduire les contraintes géographiques et géopolitiques en diversifiant les sources d’approvisionnement. Il est donc amené à se développer alors que les pays cherchent à sécuriser leurs importations. En 2013, près de 31,4% des flux de gaz naturel dans le monde sont acheminés sous forme de GNL(1).
Les flux de gaz naturel sous forme liquéfiée atteignent en 2013 un volume de 523 millions de m3 de GNL, soit près de 299 milliards de m3 de gaz à l'état gazeux(2). Le volume du gaz naturel est en effet fortement réduit à l’état liquide, d’un facteur avoisinant 600 par rapport à l’état gazeux.
Près de 36,7% des exportations mondiales de GNL sont effectuées vers le Japon, près de 60% en incluant la Corée du Sud et Taïwan. Ces pays sont entièrement dépendants du transport maritime pour importer du gaz naturel. D’autres pays gros consommateurs de gaz comme l’Allemagne ou l’Ukraine sont au contraire entièrement dépendants de l’approvisionnement par gazoducs terrestres à l’heure actuelle. En 2013, la France importe pour sa part près de 22,2% de son gaz naturel sous forme de GNL.
Rappelons que l’importation et l’exportation de GNL implique de bénéficier respectivement d’infrastructures de liquéfaction (pour porter le gaz à une température d’environ -161°C à pression atmosphérique) et de terminaux méthaniers. A fin 2013, il existe 86 unités de liquéfaction en service dans le monde, réparties entre 17 pays et 104 terminaux méthaniers (dont 15 installations flottantes) permettent de réceptionner du GNL.
En 2013, le transport de GNL a augmenté de 0,3% par rapport à 2012. (©infographie d'après BP)