En France, les énergies renouvelables ont permis de générer 102,5 TWh en 2013, soit 18,6% de la production électrique nationale (4,8% hors hydraulique).
La Chine et les États-Unis sont les deux pays qui produisent le plus d’électricité d’origine renouvelable en volume dans le monde, avec respectivement 949,2 et 536,9 TWh en 2012. Ces productions constituent toutefois une part limitée dans leurs mix électriques (19,2% et 12,5%).
A l’échelle mondiale, les énergies renouvelables ont fourni près de 20,9% de l’électricité produite en 2012. Une vingtaine de pays produisent plus de la moitié de leur électricité grâce aux renouvelables. Parmi eux figurent notamment le Brésil (82,7% d’EnR dans son mix électrique) et le Canada (62,5%). La production électrique d’origine renouvelable de ces deux pays provient à plus de 90% de centrales hydrauliques. Au Brésil, ces dernières ont fourni 416,8 TWh en 2012, soit légèrement plus que la production nucléaire en France cette année-là.
En proportion, d’autres pays aux besoins électriques plus limités s’appuient encore davantage sur les EnR. C’est le cas de l’Islande qui produit l’intégralité de son électricité grâce à ses centrales hydrauliques et géothermiques(1). L’Ethiopie (99,9%) et la Norvège (98%) s’appuient aussi presque uniquement sur leurs installations hydrauliques pour produire de l’électricité.
Notons que tous ces pays s’appuient essentiellement sur des énergies renouvelables « prévisibles », non intermittentes. Les risques pesant sur l’approvisionnement et les investissements nécessaires en réseaux et en systèmes de stockage sont donc plus faibles que dans d’autres pays comme l’Allemagne où des unités renouvelables intermittentes (éolien, photovoltaïque) fournissent l’essentiel de la production électrique d’origine renouvelable.
En France, les énergies renouvelables ont permis de générer 102,5 TWh en 2013, soit 18,6% de la production électrique nationale (4,8% hors hydraulique).