Les éoliennes à axe vertical de type Darrieus, moins encombrantes que les éoliennes tripales, sont bien adaptées à une utilisation urbaine. (©photo)
Selon l’Ademe, le « petit éolien » désigne les éoliennes dont la hauteur du mât est inférieure à 35 mètres et dont la puissance varie de 0,1 à 36 kW.
En théorie, le petit éolien peut alimenter des bâtiments non reliés au réseau électrique ou être raccordé au réseau afin de revendre l’électricité produite. En pratique, il est surtout d'usage domestique : selon la puissance et la régularité du vent, une éolienne de 5 kW peut produire l’équivalent de la consommation annuelle d’un ménage(1), d’où son appellation commune d’« éolienne domestique ».
Il existe deux catégories de petites éoliennes, classées suivant l’orientation de l’axe de leurs pales. L’éolienne à axe horizontal est la plus courante. Elle est particulièrement bien adaptée à une utilisation rurale, où la direction et la puissance du vent sont prévisibles. Pour une utilisation urbaine, le petit éolien à axe vertical est plus adapté. Il permet de capter des vents faibles et fonctionne indépendamment de la direction du vent. Ils peuvent être intégrés au bâti et reposent sur de petits mâts (1 à 10 mètres). Ainsi, ces petites éoliennes sont souvent qualifiées de « micro-éoliennes ».
En France, le petit éolien reste peu développé, notamment parce que le groupe EDF n’est pas tenu de racheter l’électricité produite par les éoliennes non situées en ZDE (Zones de Développement Eolien)(2). Le crédit d’impôt et le taux réduit de TVA pour le petit éolien permettront peut-être d’inverser cette tendance. Autre facilité, l’installation d’une petite éolienne de moins de 12 mètres ne nécessite pas de permis de construire.