- Source : Ifri
En 2021, la Russie a fourni 45,3% des importations de gaz naturel de l'Union européenne. Les pays européens sont actuellement confrontés à « deux nécessités : réduire leur dépendance au gaz russe pour atténuer les effets de possibles contre-sanctions ; et réduire leur demande de pétrole russe pour accroître la pression économique sur la Russie », constate Cédric Philibert(1) dans la publication en anglais ci-après, mise en ligne le 17 mars par le Centre Énergie & Climat de l'Ifri.
La réduction de la demande de gaz « pourrait être immédiate avec une participation active de la société civile, des entreprises aux citoyens » avec entre autres une baisse du chauffage ou de la climatisation dans les logements et bureaux, précise l'auteur.
Cédric Philibert rappelle enfin les appels de l'AIE et de la Commission européenne à mettre en place des mesures de soutien pour les groupes les plus vulnérables face aux hausses des prix de l'énergie, « condition préalable au succès de tout nouvel appel à la solidarité avec l'Ukraine ».
- Cédric Philibert est consultant indépendant et chercheur associé au Centre Énergie & Climat de l'Ifri. Ses travaux portent en particulier sur les énergies renouvelables dans l'industrie et les transports et sur le rôle de l'électrification et de l'hydrogène dans la décarbonation de l'économie mondiale.