- Source : EIA
Avec ses détroits entre la mer Noire et la mer Méditerranée (Bosphore et Dardanelles), la Turquie constitue un point de passage majeur pour le transport maritime d’hydrocarbures (les trois quarts des frontières de la Turquie sont maritimes).
Sa situation géographique stratégique a été encore renforcée par la guerre en Ukraine : la Turquie a constitué un pays de transit privilégié pour le transport de gaz et de pétrole vers l'Europe depuis l'Asie centrale et le Moyen-Orient(1) mais les livraisons de gaz russe via les gazoducs Turkish Stream et Blue Stream ont également augmenté, souligne l'EIA.
Dans le rapport en anglais ci-après publié le 11 juillet dernier, l’EIA américaine (Energy Information Administration) regroupe les grands chiffres clés sur la situation énergétique de la Turquie. Le mix énergétique de ce pays de près de 85 millions d'habitants repose à plus de 81% sur les énergies fossiles.
Notons que la Turquie dispose toutefois dans le même temps, avec son site de Kalyon Karapinar, de la plus grande centrale solaire en Europe (1,35 GW de puissance). Le pays a par ailleurs mis en service en avril 2023 le premier des quatre réacteurs de sa première centrale nucléaire (Akkuyu)(2).
En 2022, les énergies fossiles ont compté en Turquie pour près de 81% de la consommation d'énergie primaire et environ 58% de la production d'électricité. (©Connaissance des Énergies)
- Notamment via ses infrastructures de transport BTC, TANAP, TAP et CPC.
- Site d'informations PRIS de l'AIEA.