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La France a pointé du doigt dimanche la responsabilité de la Russie dans l'absence d'accord sur un calendrier permettant de réduire progressivement le recours aux énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) lors de la réunion en Inde des ministres de l'Energie des pays du G20.
Leur déclaration finale publiée samedi évoque les désaccords entre membres sur l'avenir des énergies fossiles et ne mentionne même pas le charbon, l'un des plus gros contributeurs au réchauffement climatique, pourtant désormais cité dans les décisions des COP et du G7.
"Je regrette profondément qu'il n'y ait pas eu de déclaration commune à l'issue de cette réunion du fait notamment de la Russie", a déclaré Agnès Pannier-Runacher, la ministre française de la Transition énergétique, dimanche auprès de l'AFP.
La France fait partie d'une coalition de dix-huit pays qui réclame "une sortie urgente des énergies fossiles" et "un pic des gaz à effet de serre d'ici à 2025", jugeant que "l'humanité ne peut pas se permettre d'attendre".
La ministre française estime que "la prise de conscience et la mobilisation doivent s'intensifier en vue de la COP 28", alors que les températures mondiales atteignent des records, dopant vagues de chaleur, inondations et incendies.