Le GIEC se retrouve en Assemblée générale une fois par an. Ici en octobre 2014 à Copenhague. (©IPCC-flickr)
Le GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat, IPPC en anglais) est un organisme intergouvernemental qui étudie l’impact de l’activité humaine sur les changements climatiques. Créé fin 1988 par deux institutions des Nations Unies(1), il rassemble, évalue et synthétise les informations scientifiques, techniques et socio-économiques sur ce sujet. La quasi-totalité des pays du monde (195) sont membres du GIEC.
Les experts du GIEC ne réalisent pas à proprement parler de nouvelle recherche mais condensent la littérature existante, en particulier sur le réchauffement climatique. Ils constituent ainsi un socle commun de connaissances tout en se faisant l’écho des débats en cours dans la communauté scientifique.
Le GIEC n’émet pas de prévision mais établit différents « scénarios d’évolution » sur la base de ses analyses en précisant leur probabilité. Ses rapports constituent un document central dans les négociations climatiques internationales. Le GIEC présente également des stratégies pour atténuer les changements climatiques sur lesquels les pays et acteurs économiques peuvent s’appuyer.
L’essentiel des travaux du GIEC se traduit par la publication de rapports d’évaluation, en moyenne tous les 5 à 7 ans : des rapports ont été remis en 1990, 1995, 2001, 2007 et 2014. Trois groupes de travail internes(2) sollicitent des scientifiques pour contribuer à la rédaction de ces rapports(3). Des commentaires externes (de scientifiques et d’autres experts) sont sollicités avant la publication de chaque rapport.
La gestion du GIEC est assurée par un bureau de 34 personnes(4), renouvelé après chaque remise de rapport d’évaluation. L’organisme publie également des rapports spéciaux, par exemple sur la capture et le stockage du CO2, et d’autres documents techniques.